Tribune de citoyen·nes engagé·es pour une gauche lucide, sans équivoque, consciente des enjeux vis-à-vis de l'extrême-droite , confiante et concordante avec l’Union populaire.
Nous, habitant·es de Toulouse et de sa métropole — militant·es écologistes, enseignant·es, soignant·es, agent·es des services publics, syndicalistes, étudiant·es, travailleur·ses du secteur privé, artistes, retraité·es, personnes précaires, personnes en situation de handicap — appelons la gauche à se rassembler autour de la candidature portée par la France insoumise à Toulouse.
Depuis la NUPES et le Nouveau Front Populaire, nous avons appris une évidence : l’électorat de gauche ne se reconnaît que dans l'Union. Le peuple de gauche veut des formations politiques qui s’écoutent, pas des chapelles qui se comptent. Nous refusons la mise en cause permanente des légitimités, qui nous détourne du réel : ici, à Toulouse, la France insoumise a tenu la ligne quand il s’agissait d’affronter le pouvoir de l’argent, de défendre les services publics, de nommer les violences d’État et de dire sans détour la vérité sur la Palestine quand tant d’autres déviaient. Cette clairvoyance donne une légitimité.
Cessons la comédie du “qui pour la tête de liste ?” Une campagne demande une force d’entraînement, ce n'est pas un concours d’ego. À Toulouse, cette force existe : c’est la France insoumise. Cette force, arrivée en tête lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2022, avec près de 37% des voix, a désigné François Piquemal et Agathe Roby comme chef·fes de file. François Piquemal est un député qui travaille beaucoup, ancré à Toulouse, figure connue et médiatique — bref, une candidature-boussole déjà à l'oeuvre. Son mandat, son engagement de longue date sur le droit au logement et son activité parlementaire attestent d’une constance utile ; il a en outre montré du courage politique en participant à la flottille humanitaire pour Gaza, quand tant d’autres préféraient les tribunes sans risque voire le silence.
Agathe Roby, historienne et docteure en histoire médiévale, est conseillère municipale et métropolitaine à Toulouse, co-présidente du groupe d’opposition. Deux fois candidate aux législatives dans la 3ᵉ circonscription, elle a fédéré une campagne féministe et écologiste, très ancrée dans le terrain associatif et la défense des services publics. Son engagement public contre les violences sexistes et sexuelles et son rôle d’animatrice dans les réseaux militants de la gauche toulousaine en font une porte-voix crédible d’une gauche populaire, féministe et écologiste, capable d’élargir l’Union populaire et de rassembler les écologistes et la gauche plus largement pour gagner Toulouse.
Dans une bataille municipale, on ne chipote pas la légitimité : on s’adosse à l’élan le plus solide et on élargit. À vouloir reposer éternellement la question de la tête de liste, on désunit la base, on brouille le signal et on offre du temps à la droite. Faisons simple : rassemblons-nous derrière l’Union populaire et avançons — avec François Piquemal et Agathe Roby pour porter haut la gauche toulousaine. L'Assemblée des quartiers a déjà rejoint l'aventure, c'est à nous maintenant !
Rassembler, ce n’est pas additionner des logos : c’est installer une culture commune. Une culture d’alliance, de loyauté et de confiance mutuelle. Une manière de faire où l’on débat franchement, où l’on tranche collectivement, et où l’on avance ensemble. À l’Assemblée Nationale écologistes, communistes, Génération·s et France insoumise maintiennent à bout de bras l’esprit du NFP : c’est cette fraternité de travail que nous voulons pour Toulouse.
"L’acte le plus révolutionnaire est toujours de proclamer haut et fort ce qui est" — disait Rosa Luxembourg.
Alors disons-le : à Toulouse, nous n'atteindrons notre idéal — écologique, populaire, féministe, antiraciste, accueillante et antivalidiste — qu'en nous rassemblant lucidement, en reconnaissant la force d’entraînement légitime de François Piquemal et Agathe Roby et en nous y adossant pour élargir. L’Union populaire, peut jouer ce rôle fédérateur à Toulouse.
Plus qu'un rempart contre l’extrême droite, nous voulons un essor qui résiste aux offensives néolibérales, à la privatisation du vivant et des solidarités, à l’abandon des plus pauvres. Nous voulons une ville qui protège, émancipe et relie.
Alors oui, rassemblons-nous ici et maintenant autour de l’Union populaire pour en finir avec la droite au Capitole et conquérir Toulouse — non pour nous, mais pour toutes et tous.