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TRIBUNE Lorient, 20 octobre 2024,

La Bio pour la Vie

La seule agriculture nourricière qui peut faire face au dérèglement climatique, à l’effondrement de la biodiversité et à l’explosion des maladies a besoin de nous toutes et de nous tous.

Car l’État et l’Europe manquent à tous leurs devoirs envers leurs citoyennes et laissent les paysannes en agriculture biologique se noyer financièrement, tout en continuant à perfuser une agriculture industrielle, chimiquement intensive, qui a fait taire les oiseaux, qui a éradiqué les insectes, qui empoisonne l’eau potable, l’air, les sols et nous rend malades à petit feu.

Nous, paysannes, citoyennes, étudiantes, représentantes de la société civile, et élues, sommes réunies à Lorient, dans la continuité de l’appel de Poitiers1 et de l’appel de La Rochelle2, pour lancer un cri : reprenons en main, collectivement, la souveraineté alimentaire de nos territoires, aujourd’hui laissée entre les griffes d’un système destructeur, pour en faire une politique agricole et alimentaire commune.

Ne fermons plus les yeux. Sortons la bio et le commerce équitable de la marginalisation à laquelle veulent les cantonner l’État, les lobbies de l’agriculture industrielle et l’agro-alimentaire !

Ne laissons plus les millions de personnes en précarité alimentaire se contenter des miettes toxiques d’un système agro-alimentaire qui étrangle les producteurrices : chaque personne, quels que soient ses moyens, doit accéder à une alimentation saine, durable et éthique.

Il importe de relocaliser les ressources et les pratiques avec des systèmes alimentaires territoriaux comme édicté par « Une seule santé », une démarche de prévention sanitaire par la préservation de l’environnement.

N’acceptons pas que la loi qui impose 20% de bio dans la restauration collective ne soit pas respectée, mettant la santé de nos enfants et des générations futures en danger.

L’agriculture biologique, paysanne, et le commerce équitable sont des réponses concrètes, déjà déployées sur tout le territoire et qui apportent des solutions durables et vertueuses aux crises actuelles. La bio nourrit mieux, elle nourrit plus. Elle crée plus d’emplois. Elle redonne du sens à de si beaux métiers.

À l’heure où pleuvent les restrictions budgétaires et les régressions législatives, nous l’affirmons : la bio coûte moins cher à la société que l’agriculture industrielle avec ses coûts cachés démesurés, car elle ne nécessite pas la dépollution des eaux, des terres, elle ne rend pas les populations malades, elle ne nous prive pas de la Nature qui nous rend tant de services écosystémiques et environnementaux… et nous procure tant de beauté.

Remettez la bio et le commerce équitable au cœur de l’agenda et de l’actualité, pour vous, pour la santé mais aussi pour vos électeurrices présentes et à venir. Tout le monde est concerné, mais vous, élues, avez le pouvoir. La bio est reconnue par la communauté scientifique, par l’Union Européenne et même par l'État comme porteuse de solutions globales. Rémunérer justement les producteurrices est au cœur des principes du commerce équitable, tant envers les paysannes du Sud que ceux du Nord. La solidarité internationale ne s'oppose pas à la solidarité nationale ni à la solidarité locale. La coopération internationale doit l'emporter sur les politiques de repli sur soi et de concurrence déloyale généralisée.

Remettons de l’éthique dans nos achats, car un aliment ne peut être “bon” si sa production va à l’encontre des droits fondamentaux.

Parce que nos enfants et la planète que nous leur laisserons méritent le meilleur, nous, paysannes, associations, collectifs, élues, citoyennes et société civile, exhortons l’État et les collectivités locales à respecter immédiatement l’obligation de 20% de produits issus de l’agriculture biologique en restauration collective, dans le cadre de la loi Egalim et de parvenir à 100%. Nous avons l'intention d’attaquer l’État en justice, pour la santé de nos enfants, de nos écosystèmes et de notre système agricole

La liste des mesures que nous jugeons nécessaires :

[Politique] Une reconnaissance et un soutien accru, immédiat et durable de l’Union Européenne et de la France pour la bio et le commerce équitable :

  • Renforcer les aides à l’installation en bio et les systèmes d’accompagnements, notamment par les pairs, pour permettre l’installation de toustes

  • Refonder la formation agricole pour qu’elle apporte des compétences agroécologiques, coopératives et de terrain pour accompagner l’évolution des nouvelles générations d’agriculteurrices

  • Augmenter le montant de l’éco-régime (premier pilier de la PAC),

  • Pérenniser et augmenter le crédit d’impôt

  • Utiliser la réserve de crise européenne pour attribuer une aide exceptionnelle aux agriculteurrices bio en cours de conversion ou en grosses difficultés économiques

  • Repenser une nouvelle PAC favorable à la bio et au commerce équitable, qui pourrait privilégier une rémunération par actif, et dont l’application par les états serait obligatoire

  • Généraliser les paiements pour services environnementaux (PSE), reconnaissant les externalités positives de la bio et du commerce équitable : bénéfices sociaux et environnementaux de l’agriculture biologique et du commerce équitable. La quantification des externalités est essentielle pour objectiver l’impact des modes de production sur la biodiversité, le climat, la fertilité et la santé des sols, la qualité de l’eau, la gestion des ressources, la santé humaine

  • Créer des dispositifs fiscaux neutres pour les finances publiques, type bonus/malus, qui pourraient s’appliquer au niveau des transformateurs (bonus en faveur des entreprises qui achètent et transforment des produits bio et équitables, compensé par un malus fiscal payé par les autres entreprises).

  • Augmenter la redevance pour pollutions diffuses dans le cadre des projets de lois de finances (PLF) en vertu du principe pollueurs-payeurs

  • Rédiger une nouvelle loi d’orientation agricole prenant acte des propositions en faveur de la généralisation et de l’accessibilité de la bio et du commerce équitable notamment à partir des travaux du collectif Nourrir.

  • Conditionner les importations de produits alimentaires au respect des normes sociales, environnementales et sanitaires françaises et européennes (mesures miroir)

[Réglementaire] Une politique réglementaire enfin adaptée aux urgences environnementales et climatiques, intégrant les coûts cachés :

  • Interdire des pesticides de synthèse dangereux

  • Appliquer la réglementation européenne pour un véritable contrôle de la toxicité des pesticides dans leurs formulations complètes, et des métabolites de décomposition, avant leur commercialisation

  • Obtenir par les agences sanitaires françaises (ANSES) et européennes (EFSA) que tout produit dont la formulation serait toxique à court ou à long terme soit interdit à la fabrication, la vente et l’usage, dans un cadre professionnel ou amateur.

  • Reconnaître par l’Etat de l'impact de ces pollutions, notamment celles causées par le chlordécone et par le prosulfocarbe.

  • Interdire les publicités à destination des jeunes publics promouvant des produits ultra transformés, trop gras, trop sucrés, trop salés

  • Obliger à des avantages marketing pour les produits bio et équitables

  • Interdire les OGM et nouveaux OGM (NTG)

  • Obliger une transparence immédiate et d’un encadrement sur la répartition de la valeur entre les acteurrices et sur les marges réalisées, en particulier par les enseignes de la grande distribution, les acteurrices de la transformation, les magasins spécialisés

  • Faciliter l’accessibilité des consommateurrices aux produits bio et équitables via une réglementation imposant aux distributeurrices un pourcentage minimum de linéaires ou de référencement des produits bio-locaux et équitables

  • Obliger des contrats commerciaux, basés sur les coûts de production réels, par filière et par zone géographique, et incluant le panier de biens essentiels pour un revenu vital aux agriculteurrices garantissant leur autonomie

  • Mettre en place une politique de protection de la biodiversité et des milieux dont les aires d'alimentation de captage, les pollinisateurs et l’avifaune en particulier

  • Renforcer la stratégie éco-phyto en rendant contraignant l’objectif de réduction de 50% des pesticides reposant sur l’indicateur de référence (NODU)

 

[social] Une politique sociale permettant le bien manger pour toutes et tous

  • Déployer à l’échelle nationale une sécurité sociale de l’alimentation

  • Eduquer les enfants à une nutrition équilibrée et à une consommation responsable en leur proposant des menus vraiment sains et durables en restauration collective.

  • Soutenir immédiatement l’accessibilité des populations plus sensibles et plus précaires à l’alimentation bio de produits frais peu transformés : la généralisation de paniers gratuits de légumes bio pour les femmes enceintes et dans les 1000 premiers jours de l’enfant, des chèques alimentaires vers les produits bio et équitable pour les étudiantes, les ménages les plus précaires, et les personnes les plus sensibles.

  • Réduire la consommation de protéines animales

  • Mettre en place de coopératives alimentaires territoriales.

 

[éducatif] Un plan national d’éducation populaire à l’alimentation bio et au commerce équitable.

  • Garantir l’indépendance des acteurs et actrices de l’éducation populaire

  • Appliquer des pratiques éducatives émancipatrices

  • Intégrer un programme national d'éducation au goût et à l’agriculture en concertation avec les partenaires sociaux et associatifs

  • Former les professeur.e.s

  • Sensibiliser à l'interdépendance des santés de l’humain, des animaux, des plantes, des écosystèmes et du climat, selon le concept “Une seule santé” auquel répondent les pratiques agrobiologiques.

  • Sortir des cadres scolaires : visiter tous les espaces qui constituent la chaîne alimentaire,

  • Introduire des espaces d’échanges intergénérationnels et interculturels.

  • Végétaliser les établissements scolaires 



 

Signataires sur place et premieres signataires :

  1. Associations, collectifs et entreprises : Bio Consom’acteurs, Bio Équitable en France, Collectif les Pieds dans le Plat, SCIC Nourrir l’avenir, Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, Commerce Équitable France, Biocoop France, France Nature Environnement, Fédération Artisans du Monde, Générations Futures, Biocoop les 7 épis, Optim’ism, GAB56, Agir pour l’Environnement, FAIRe un monde équitable, Secrets Toxiques, Apro Bio Hauts de France, Au fil des Séounes, le Baranoux, IFOAM France, Combat Monsanto, Terre de liens, collectif 10 mai, Stop chlordécone, Bio Partenaire, l’UNAF, Pollinis
  2. Elu.es : Benoit Biteau (Député, 2ème circonscritption de Charente Maritime), Daniel Salmon (Sénateur d'Ille-et-Vilaine), Damien Girard (Député, 5ème circonscription du Morbihan), David Cormand (Eurodéputé), Aurélie Trouvé (Députée, 9ème circonscription de Seine-Saint -Denis), Claire Lejeune (Députée, 7ème circonscription de l'Essonne), Lisa Belluco (Députée, 1ère circonsicription de la Vienne), Boris Tavernier (Député, 2ème cironscription du Rhône), Marie Pochon (Députée, 3ème circonscription de la Drôme), François Dechy (Maire de Romainville), Rozenn Metayer (conseillère municipale Lorient et conseillère départementale Morbihan)
  3. Personnalités et responsables associatifs  : Stéphanie Pageot (Paysane Bio et secretaire nationale de la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique), Marc Dufumier (Ingénieur Agronome), Julien Kien (président de Bio Consom'acteurs), Isabelle Bretegnier (présidente directrice générale de la SCIC Nourrir l'Avenir, Diététicienne), Claude Gruffat (Auteur et député européen de 2020 à 2024), Joël Labbé (Auteur et sénateur du Morbihan jusqu'en 2023), Olivier Roellinger (chef cuisinier étoilé), Jacques Caplat (président d'IFOAM France,  référent agriculture à Agir pour l'Environnement), Philippe Pointereau (auteur, président de la fondation Terre de Liens), Lylian Le Goff (médecin, environnementaliste et auteur), Nadine Lauverjat (Directrice de Générations Futures), Philippe Camburet (Président de la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique), Estelle Dubreuil (Directrice de FAIRe un Monde Equitable), Vincent Rousselet (Directeur de Bio Equitable en France), Marie Monique Robin (Journaliste d'investigation, réalisatrice et écrivaine), Hugues Toussaint (auteur, ex président de Bio Consom'acteurs), Dominique Marion (Eleveur Bio, administrateur de Génrétation Future, ex président de la FNAB), Denis Lairon (directeur de recherche à l'inserm et auteur), Frédéric Jacquemart (administrateur de France Nature Environnement)

1 L’appel de Poitiers, 24 septembre 2023, disponible ici

2 L’appel de la Rochelle, juillet 2023, disponible ici

Nouveaux signataires (actualisation régulière) :

Associations, collectifs et entreprises nationales (par date de signature) :

Solagro, Ethiquable, MIRAMAP - Mouvement Inter-Régional des AMAP, Confédération Paysanne, Réseau Environnement Santé, SOL Alternatives Agroécologiques et Solidaires, Synabio, Léa Nature, Collectif des marches pour l'alimentation, Les amis de la terre France, GIET (groupe international d'études transdisciplinaires), Accueil Paysan, Les Ami·e·s de la Confederation Paysanne, Emmaüs France, Comité français pour la solidarité internationale - CFSI, Réseau Cocagne, Association Max Havelaar France, L'après (association pour la république écologique et sociale), MABD, L'atelier paysan, OGM dangers, La Fourche, Union Peuple et Culture, Association grands parents pour le climat, Rue de l'échiquier, Reseau des AgroEcologistes Sans Fontière (RAESF), CREPAQ, Mouvement National de Lutte pour L'environnement (MNLE), Cohérence, Colibritho, Association TRAVERSES, réseau semences paysannes, EUfarms, Avantages Enseignants, Collectif contre l'empoisement des pesticides aériens et terrestres, Sciences citoyennes, Alerte des médecins sur les pesticides et les perturbateurs endocriniens (AMLP), La Coop des Territoires, Les Alchimistes, Fédération Nature & Progrès, Action non-violente COP21, Alternatiba, Fairness France, Nature et Compagnie, Nature et Aliments, Cantine en transition, Action Justice Climat, Welfarm, LPO, Bio-LOGIQUE!, Legicoop, ReAct Transnational,  SOS MCS (Sensibilité Chimique Multiple), Ragster, Réseau des Semeurs de Jardins, La Maison de la Bio, Olga

Associations, collectifs et entreprises locales ou régionales (par date de signature) :

Bio Nouvelle Aquitaine, Bio en Normandie, Colibris La Rochelle, CPP, Vitisbio, Le chant des arbres, MNLE-93 Nord Est Parisien, Terre de liens Nouvelle Aquitaine, Groupe local des écologistes du Gatinais, Ferme de Tradazo, Fleurs et saveurs, Nanterre en Transition, Alternatiba Versailles, Amap La Source Lorient, FAME Formation Accompagnement pour un monde Ecologique, Luciole Production, Babel, Notre Basse-cour, Bleu Vert SAS, BLE (civam bio du pays basque), GABNi, Gab Anjou, Le Coop d'Albatre, L'Octopus Journal, Code 0, Extinction Rebellion Auxerre, Association Campagne Glyphosate 46, collectif de soutien aux victimes des pesticides de l'ouest, Nous voulons des coquelicots - Mouans-Sartoux, Bio Berry, Assemblée Populaire de l'Yonne, Compost et Jardin, Action Populaire en Marais Poitevin, Les ami.es de la Confédération paysanne 33, Association des AMAP d'Armorique, Collectif pour le Triangle de Gonesse, CoopVexin, QuinoakPIG Bzh, Colibleu, Biocoop La GambilleBoulangerie A deux mains, Spiruline arc-en-ciel, SocialProject Sustainability, Div Yezh Tremeven, SCEA Les Vergers de Cossigny, KoelansYmbioZ DC, Voisins de Paniers, Fondation Au Nom de Selene,, Association arts-plastiques et théâtre Ode-rose, Le fournil de Charlène, Arozoaar, La Ferme de Sainte Marthe, Les P'tites Abeilles, Collectif transition du Périgord Noir, Biofuture, InPACT Nouvelle Aquitaine, Eelv evreux, BIOCOOP Breizh Nature, Les enfants du Coderc, Aveyron Brebis BioAssociation Graine en main, Grains de soleil, AMAP d'Aytré, Biocoop La Belz'saison, Biocoop Finistera, Fermes des Gatines rouges, Ferme de Lescinquit, Les fermes florales bio, La ferme du bois Chatain, Cote Wast, La Ferme Sauvageonne, Amap du Moun, Ouverture du cœur, En Vie Bio, Ecosite de Villarceaux,  Biocoop La Caba, Coop saveurs du Vexin, Bretagne contre les fermes usines, la place au levain, Bioconsom’acteurs Pays d’Angers, Saveurs et saisons, Le Bio pour tous dans l'Yonne, Le GermoirGreen Cyclette, Terre en vie, Bio en fête, Muzillac, Amap de Limay, Artisans du monde Amiens, Gaec La Marque, Nature et Progrès Aude, Association Les Petits Anes Vergt, Emmaüs Cholet, Courts-Circuits La Cagnole, coord'eau, Terre de Milpa, Assajuco Emmaüs, SoliCagnole, Biocoop Caen, Plantarée, Emmaus Montagne Limousine, Accueil Paysan Manche, Accueil Paysan 44, Accueil Paysan 35,  Accueil Paysan Bourgogne, La ferme des Réaux, Accueil Paysan Lot, Accueil Paysan44, Accueil Paysan PACA, Amis de la Conf Morbihan, Loire Vivante Nièvre Allier Cher, Nous voulons des coquelicots grand Châtelerault, Biocoop En Vie Bio, Aux herbes !, Les ruchers des Messeguieres, Serre Vivante, Ferme des Gâtines Rouges, Accueil paysan du Gard, Biocoop l'Aubre, Adeny, maraichons a Sablassou et Castelnau sud, Biocoop Autun - Ginkgo, Biocoop l'Epine Vinette, Pain de Belledonne, eau...secours 62, Bouillons Terres d'Avenir, SCOP Carte Blanche,

Collectivités, élu.es et personnalités : Ville de Rennes, Ludovic Brossard (Élu Rennes Alimentation durable/agriculture urbaine VP Eau du bassin rennais), Marine Tondelier (Secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts),  Ghislaine Senéee (sénatrice des Yvelines), Mathilde Hignet (Députée Europe Écologie Les Verts d'Ille-et-Vilaine)Leïla Chaibi (Députée européenne, La France Insoumise), Rodrigo Arenas (député La France Insoumise, 10éme circonscription de Paris),  Municipalité de Dompierre sur Mer, Delphine Bonamy (élue déléguée agriculture et alimentation, Nantes Métropole), Christine Pringent (Conseil régional de Bretagne), Franck Loiseau (Conseiller municipal de Cholet), Magali Soutreuil (Conseil régional Centre-Val de Loire), Charles Fournier (Député Indre-et-Loire), Coralie Mention (Présidente du groupe des élus de Montpellier), Annie Lahmer (Conseillère Régionale), Erwan Lecoeur (sociologue), Glen Dissaux (Président des élus écologistes de Brest), Anne Grosperrin (Vice-présidente Métropole de Lyon), Patrice Leclerc (Maire de Gennevilliers), Laurent Hamon (Vice-président de Rennes-Métropole), Marie Massart adjointe au Maire de Montpellier), Stéphane Dupré (Conseiller municipal de Romainville), Amandine Rapenne (Conseil régional Bourgogne Franche-Comté), Brigitte Allain (Ancienne députée écologiste), Anne Poursinoff (Ancienne députée), Elodie Bonnafous (Elue de Poitiers), Christian Guyonvarch (Conseiller régional de Bretagne), Émilie Sarrazin (Conseillère Régionale Nouvelle Aquitaine), Ugo Bessière (conseiller départemental de Loire Atlantique délégué au projet alimentaire), Aïcha Sif (adjointe au Maire de Marseille), Olwen Denes (Conseiller Départemental d'Ille-et-Vilaine), Eléonore Kazazian - Balestas (Conseillère départementale de l’Isère), Mireille Alphonse (adjointe Mairie de Montreuil en charge de la Démocratie alimentaire et de la Cantine publique), Roderic Aarsse (Maire adjoint de Malakoff), Najib Benarafa (Conseil départemental des Hauts de Seine), Catherine Queric (Conseillère Départementale du Morbihan), Jacques Bouyat (conseiller municipal Lorient), Florence Gourlay (conseillère municipale Lorient), Solene Peron (conseillère municipale et conseillère communautaire Lorient), Nicolas Bonnet (Député de la 3ème circonscription du Puy-de-Dôme), Marine Mondet (conseillère municipale de la commune de Grésivaudan), Vincent Gay (Conseiller régional Les Écologistes Auverge Rhône-Alpes), Stéphane Giret (Conseiller Municpal de la Ville de Crolles élu de la liste "Crolles 2020"), 

 

L'appel a également été signé par plus de 2337 personnes individuelles au 6 janvier 2025.

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