Mobilisation contre les coupures budgétaires culturelles

Un 1er mai en fanfare !

La culture est dans une crise sans précédent. Son financement est remis en cause par l'état et les collectivités territoriale. C'est tout le financement de la Culture qui est menacé alors qu’on n’a jamais eu autant besoin d'émancipation et de diversité culturelle. Cette politique d'austérité combinée avec une extrême droite très forte est une bombe contre la démocratie. Nous savons déjà que la situation des budgets culturels va empirer en 2026. La mobilisation va durer, nous devons nous y préparer. Pourtant quand un "budget de guerre" serait soi-disant nécessaire, l'argent existe. La volonté politique du maintien d'un service public de la culture est nécessaire ! 

Les musicien.ne.s, les chanteur.euse.s, les enseignant.e.s artistiques continuent de se mobiliser suite au concert du 23 mars dernier devant la Grande Halle.  Les permanent.e.s, les intermittent.es de la musique classique, du jazz, des musiques du monde, du bal et des musiques actuelles appellent leurs collègues, les étudiants en musique ainsi que les pratiques amateurs à les rejoindre le 1er mai pour un concert unitaire militant au départ des cortèges dans les villes ou c'est possible. Les pouvoirs publics abandonnent la culture, La population doit savoir que l'offre culturelle va baisser à travers l'accès aux spectacle vivant ou l'accès à la pratique amateur. Personne ne sera épargné ! Elles et ils sont déjà victimes de cette politique depuis des années. Les salaires des enseignants artistiques et des permanents comme les cachets d'artistes et de techniciens du spectacle stagnent, dans le meilleur des cas. Nous constatons partout des baisses importantes de ceux-ci pour tous les intermittent.es du spectacle. 
 
Le droit à la Culture est un droit constitutionnel fondamental. L'argent public se trouve à tous les niveaux du financement du service public des Arts et de la Culture et de la régulation public/privé : la création, l'enseignement et l'action culturelle, l'accès aux pratiques artistiques, l'emploi du spectacle vivant dans les salles ou les festivals, le financement des ensembles spécialisés et des orchestres permanents, les aides à l'emploi direct pour les petites salles, les aides à l’enregistrement ou encore les aides pour les hôtels-cafés-restaurants... Chaque strate a son importance. C'est la question de la démocratie culturelle, de l'accès à la culture pour toutes les populations sur tous les territoires qui est menacée, remise en cause. 

Vous trouverez le répertoire sur ce lien de téléchargement : https://cloud.snam-cgt.org/s/ETiRzLQLAZoB9sG