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Les élu·es ne veulent pas d’une nouvelle centrale nucléaire dans l’Ain ! |
Nous, élu·es des territoires concernés par le site nucléaire de Bugey à Saint-Vulbas, exprimons notre opposition ferme à l’implantation d’une paire de réacteurs EPR2 sur ce site.
Alors que s’ouvre le débat public national organisé par la CNDP, de janvier à mai 2025, nous dénonçons un projet démesuré, coûteux, polluant, dangereux, symbole d’un choix énergétique dépassé.
Les réacteurs EPR2 détournent des ressources économiques précieuses qui devraient être investies dans une transition énergétique véritablement démocratique. Ces réacteurs arriveront bien trop tard pour faire face à l’urgence climatique : leur mise en service, prévue après 2040, est incompatible avec une réduction rapide de nos émissions de gaz à effet de serre.
Les EPR sont un fiasco industriel et économique avéré, comme en témoignent les retards et surcoûts astronomiques des projets en France et à l’étranger. De plus, le coût du kilowattheure nucléaire dépasse désormais celui des énergies renouvelables, rendant cette technologie non seulement risquée mais également peu pertinente. Face à des politiques de sobriété et aux alternatives solaires ou éoliennes, plus rapides à déployer et nettement moins coûteuses, persister dans cette voie nucléaire est un choix non seulement obsolète mais profondément irresponsable.
Nous portons la voix d’élu·es du territoire préoccupé·es par l’avenir énergétique de notre pays et par les conséquences de plusieurs décennies de travaux sur un territoire déjà saturé. Nous dénonçons également les discours trompeurs concernant les prétendus emplois créés par ce projet, qui ne seront ni durables ni réellement locaux. Ces discours occultent délibérément les impacts réels sur nos paysages et la biodiversité, notre fleuve Rhône et la ressource en eau, notre agriculture, notre qualité de vie et l’attractivité de nos territoires.
Durant ce débat public, nous déposerons des contributions et nous serons mobilisé·es aux côtés des associations et des collectifs pour dénoncer les aberrations de ce projet et défendre une autre vision de l’avenir. Nous appelons les habitantes et habitants à participer massivement à ce débat pour faire entendre leur voix.
Enfin, nous invitons les élu·es, de toutes sensibilités politiques, inquiet·es face à ce projet, à nous rejoindre au sein du collectif et à signer ce texte.